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Le prix du porc est-il assez élevé ?

En Amérique du Nord, les frais de subsistance d’une famille agricole de quatre personnes sont d’environ 40 000 $ par année – plus 3 600 $ par personne additionnelle – souligne l’économiste agricole M. David Kohl.

« Il s’agit d’une moyenne de presque 3 500 $ par mois, » indique M. Kohl, conseiller spécial pour les services à l’agriculture de RBC Banque Royale. M. Kohl est en congé sabbatique de la Virginia Tech University de Blacksburg où il enseigne les finances agricoles, la gestion de la petite entreprise et l’entrepreneuriat. « Selon la situation de chacun, un montant de 3 500 $ par mois tiré de la production porcine peut être suffisant ou non. Par contre, il vaut toujours la peine de savoir où va l’argent, » poursuit-il.

« Si les revenus de toutes sources permettent à la famille agricole de bénéficier d’un certain niveau de vie, très bien, » explique l’économiste. « Mais bon nombre de familles – urbaines comme rurales – ne font pas de budget pour les frais de subsistance, et cela peut causer des difficultés à l’entreprise agricole si les revenus ne parviennent pas à combler les besoins de la famille et de l’entreprise. »

C’est pourquoi M. Kohl recommande aux familles agricoles d’inclure les frais de subsistance dans les coûts de production – un certain montant par boisseau de céréale produit ou par livre de bétail vendue. « Selon des estimations récentes, il s’agirait de 25 ¢ à 75 ¢ par boisseau de céréale, de 5 ¢ à 8 ¢ par livre de viande de porc ou de bœuf et de 1,70 $ à 9,65 $ par hectolitre de lait, » indique-t-il.

(Les frais de subsistance comprennent presque tout, sauf les versements hypothécaires, et incluent notamment les aliments, les vêtements, l’éducation, les loisirs, l’assurance individuelle, les cadeaux, les dons de bienfaisance, les meubles et les améliorations domiciliaires.)

La « règle du 4x4x44 » est une autre raison de budgétiser les frais de subsistance, ajoute l’économiste. « Les gestionnaires agricoles travaillent de longues heures pendant quatre semaines au printemps pour ensemencer les cultures, puis pendant quatre autres semaines à l’automne pour récolter ces mêmes cultures et ils ont 44 semaines (le reste de l’année) au cours desquelles ils bénéficient de temps libre, s’ils n’élèvent pas de bétail. »

« Je comprends que les gestionnaires agricoles consacrent une partie de ces 44 semaines à mettre leur production en marché, à entretenir leurs machines, à participer à des rencontres et à régler des questions d’ordre personnel et professionnel, » poursuit M. Kohl. « Mais bon nombre ont encore du temps. Et quand les gens ont du temps, ils ont tendance à dépenser d’une manière ou d’une autre. Il faut donc établir un budget pour une année commerciale de 52 semaines. »

M. Kohl souligne que des spécialistes en vulgarisation de l’université A&M au Texas ont fait mouche lorsqu’ils ont cerné les quatre raisons pour lesquelles les frais de subsistance passent parfois entre les mailles du filet :

  • Ils ne sont pas déductibles de l’impôt.
  • L’établissement d’un budget est parfois difficile et long.
  • Les frais de subsistance sont perçus comme insignifiants comparativement aux dépenses d’entreprise.
  • Comme le revenu non agricole couvre les frais de subsistance, il n’y a pas de raison de budgétiser.

Consacrer le revenu aux éléments pour lesquels il sera le plus utile, voilà l’objectif selon M. Kohl. C’est primordial si le revenu est inférieur aux dépenses personnelles et d’entreprise combinées. Si le revenu dépasse les dépenses, l’établissement d’un budget peut aider la famille à constituer des réserves qui lui permettront de réaliser d’autres objectifs personnels et commerciaux.

« Je suis conscient que les temps sont durs dans certains secteurs de l’économie agricole, mais une nouvelle camionnette, de nouveaux articles ménagers ou d’autres dépenses liées au niveau de vie doivent être considérés comme des coûts de production, » conclut M. Kohl. « Si vous ne pouvez vous les permettre, votre décision d’affaires la plus prudente consiste peut-être à vous contenter de ce que vous avez. Dans une économie mondiale qui exige que vous soyez concurrentiel, vous ne pouvez vous permettre de minimiser l’impact des frais de subsistance sur votre entreprise. »

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08/23/2010 11:37:28