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Ce que votre prêteur veut savoir

Comprendre votre situation financière pour mieux communiquer.

Faites-vous des plans d’expansion ? Prévoyez-vous demander ou renégocier des marges de crédit ? Bien entendu, les prêteurs voudront examiner vos documents financiers. Mais sur quels critères fonderont-ils leurs décisions ?

Selon David Kohl, économiste agricole et conseiller spécial auprès de RBC Banque Royale, les prêteurs analysent habituellement, sur une période de trois à cinq ans, cinq éléments précis du rendement financier :

  • Votre capacité de remboursement.
  • La liquidité comme source d’appoint pour le remboursement.
  • La solvabilité – la valeur de votre endettement.
  • La rentabilité.
  • L’efficience financière.

Feu rouge, feu vert

« En comparant votre entreprise aux points de référence d’autres producteurs, les prêteurs évaluent le risque. Leur système fonctionne comme des feux de signalisation : vert, jaune et rouge, » explique M. Kohl. « Un feu vert signifie un faible risque; un feu jaune, un risque moyen; un feu rouge, un risque élevé. »

Mais, comme le souligne M. Kohl, « la faiblesse de certains éléments peut être neutralisée par la force de certains autres. Par ailleurs, il peut y avoir des écarts selon les secteurs d’activité. »

La première analyse qu’effectue le prêteur permet de savoir si les recettes se traduisent par une capacité de remboursement suffisante pour satisfaire aux obligations relatives à la dette. La mesure la plus courante est le ratio de couverture de la dette à long terme et du crédit-bail.

« Après 25 ans d’enseignement aux prêteurs agricoles, je constate que les meilleurs exploitants affichent généralement un ratio de couverture proche de 200 % et que la tranche inférieure se situe en deçà de 100 % sur une période de temps. Si l’entreprise procède à une expansion majeure d’adaptation, un ratio de couverture minimal de 150 % permet de couvrir le dépassement des coûts ou les problèmes de production ou de commercialisation, » indique M. Kohl.

Si le ratio descend dans la zone des feux jaune ou rouge, le prêteur peut, selon M. Kohl, proposer des stratégies de gestion des risques comme des taux d’intérêt fixes, l’assurance-récolte, l’opération de couverture, les contrats à option ou les contrats garantis.

Mesurer la liquidité

Par la suite, le prêteur insistera sur la liquidité comme source d’appoint pour le remboursement. Bien que les prêteurs mesurent la liquidité à l’aide du ratio de liquidité générale, plusieurs facteurs peuvent influer sur l’interprétation d’un tel ratio.

« Les producteurs de lait, de porcs et de volailles ainsi que les exploitations diversifiées affichent souvent un ratio peu élevé. Par contre, de telles exploitations peuvent être favorables aux yeux du prêteur en raison des contrats de commercialisation et de la fréquence élevée des revenus. »

Le comptant est roi et maître

« Selon mon expérience, les meilleurs producteurs conservent habituellement un ratio de liquidité générale de 2:1 alors que les exploitations marginales se situent en deçà de 1:1. La liquidité sera reine au cours des cinq à sept prochaines années, car nous assisterons à une volatilité accrue des coûts et des prix du marché et certains producteurs se tourneront vers l’agriculture à valeur ajoutée, » poursuit M. Kohl.

En ce qui concerne les dettes, un ratio d’endettement supérieur à 50 % déclenche un examen approfondi de la part du prêteur. Les parcs d’engraissement, les producteurs maraîchers, les horticulteurs, les producteurs laitiers et les exploitations louées affichent des niveaux d’endettement supérieurs en raison d’une rotation du capital plus élevée.

Un bon plan et un peu de chance

M. Kohl conseille le plan d’action suivant aux exploitations dont le ratio est supérieur à 50 % :

« Premièrement, faites en sorte de vous situer dans le premier quart desmeilleurs gestionnaires de production dans votre secteur et gardez les coûts sous contrôle. Deuxièmement, faites en sorte de vous situer dans le premier quart des meilleurs gestionnaires de commercialisation dans votre secteur et, troisièmement, faites en sorte de vous situer dans le premier tiers des gestionnaires du contrôle des coûts. Gardez les retraits de subsistance à des niveaux modestes et espérez un peu de chance ! »

Les prêteurs utilisent le ratio de dépenses comme principal étalon pour mesurer l’efficience financière. Selon M. Kohl, le point de référence du feu vert est en deçà de 70 %, et « c’est important si le ratio d’endettement est supérieur à 50 %. »

M. Kohl conclut ainsi : « un taux plus élevé est acceptable si une grande partie de l’exploitation est louée ou louée à bail, car les loyers sont souvent pris en remplacement des paiements de principal et d’intérêt. Les très grandes exploitations, les pépinières et les parcs d’engraissement peuvent aussi se permettre des ratios plus élevés, car ils fonctionnent sur des bases de revenus plus grandes. »

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08/23/2010 11:37:57