Sauter la barre de navigation du haut

OUVERTURE DE SESSION
RBC BANQUE ROYALE
 
AGRICULTURE ET AFFAIRES AGRICOLES
Engagement envers l’agriculture
Solutions de dépôts
Solutions de financement
Autres services
 
PUBLICATIONS ET RESSOURCES
Le Courrier AgriRoyal
Agriculture Liens
 
ARTICLES DE RÉFÉRENCE
Économiques
Éducation
Entreprises
Finances de Ferme
Intérêt Général
Gestion des Risques
Stratégie et planification
Technologie
 
RECHERCHE
Agriculture et Affaires Agricoles

Stratégie et planification

 

P = E + C + P + T

Il n’y a pas de formule toute faite pour le succès, mais M. David Kohl* en propose une qui met l’accent sur les stratégies de gestion essentielles à l’amélioration de la rentabilité des exploitations agricoles dans la conjoncture économique actuelle.

Tout comme E = mc2 symbolise l’incroyable potentiel de l’énergie atomique, P = E + C + P + T contient les facteurs cruciaux pour la rentabilité de votre exploitation agricole.

La formule a été mise au point par M. David Kohl, économiste agricole qui agit présentement comme conseiller auprès de RBC Banque Royale. Sa formule est la suivante : (P)rofits = (E)xportations + (C)onditions météorologiques + (P)olitiques gouvernementales + (T)aux d’intérêt. Ces facteurs sont depuis toujours importants pour la rentabilité des exploitations agricoles, mais, d’après M. Kohl, ils le seront encore plus dans l’avenir.

P = E + C + P + T

Voici pourquoi. Les années 1990 ont vanné beaucoup d’exploitations en Amérique du Nord. En 1998, seulement 20 % de toutes exploitations agricoles nord-américaines affichaient des bénéfices ! En d’autres termes, on assiste à la concentration de la production, des investissements et de l’expertise. C’est là une tendance mondiale. Et lorsque les ressources sont concentrées, les risques augmentent. On peut comparer cela au fait de mettre tous ses œufs dans le même panier.

M. Kohl appelle cette tendance le risque de la « nouvelle vague ». Pour le gérer, il faut voir loin, bien au-delà des limites de son propre champ afin de déceler tant les possibilités que les menaces. Voilà pourquoi M. Kohl propose P = E + C + P + T et voici comment la formule pourrait agir sur votre exploitation.

Exportations. Déceler les tendances à mesure qu’elles se présentent peut vouloir dire tout un monde pour votre rentabilité. Par exemple, les gestionnaires agricoles qui ont une vision mondiale savent que l’économie du Japon montre des signes de reprise. Le marché boursier rebondit, la confiance des consommateurs est à la hausse et le taux de change entre le yen et le dollar américain commence à favoriser les exportations.

Le Japon représente environ 70 % du marché asiatique. Le rétrécissement du ratio entre le yen et le dollar américain est une bonne chose pour les exportateurs. Que recherchent les consommateurs japonais et quels sont les débouchés pour votre exploitation ?

Conditions météorologiques. De nos jours, sept grandes régions nourricières situées au Canada, aux États-Unis, en Australie, en Europe, en Amérique du Sud, en Asie et dans le sud de l’Afrique produisent 75 % de tous les aliments dans le monde. Si la sécheresse ou des inondations frappent l’une d’elles, les ramifications peuvent être planétaires.

Si vous élevez du bétail et que la météo détruit la récolte de maïs de l’Iowa, quelles seront les incidences sur le coût de vos aliments pour animaux ? La météo locale est importante, mais surveillez aussi les ciels bleus et les nuages partout dans le monde !

Politiques gouvernementales. Les économies canadiennes et américaines sont fortes et les aliments ne coûtent pas cher ! Mais M. Kohl estime qu’il y a entre 80 % et 90 % de risque que le nouveau président des États-Unis hérite d’une récession. Quand les temps deviennent durs, les attitudes de la population à l’égard des subventions se durcissent elles aussi, et cela inclut les subventions du gouvernement américain à l’agriculture.

La même chose pourrait se passer dans d’autres régions nourricières. Si cela arrivait, les règles du jeu deviendraient plus équitables en agriculture. Et qui dit règles du jeu équitables dit débouchés à l’exportation pour les agriculteurs canadiens.

Taux d’intérêt. Environ 75 % de l’endettement agricole en Amérique du Nord est détenu par 20 % des exploitations. Pour chaque pourcentage de hausse des taux d’intérêt, le revenu agricole net baisse de 6 % à 8 % étant donné qu’une plus grande partie du revenu doit être consacrée au service de la dette.

Les taux d’intérêt ont augmenté d’environ 1 % au cours des quelque douze derniers mois. M. Kohl prévoit une autre hausse de 1 % cette année. Si les taux sont sur une montée, votre exploitation est-elle vulnérable ? Le suivi des taux d’intérêt pourrait vous aider à atténuer l’impact si la tendance devait se maintenir.

*Le Dr David Kohl est un professeur, un auteur et un conférencier très respecté. Il agit comme conseiller spécial auprès de la direction, du personnel et de la clientèle de RBC Banque Royale pendant son année sabbatique de la Virginia Tech University de Blacksburg. Le professeur Kohl y enseigne les finances agricoles, la gestion de la petite entreprise et l’entrepreneuriat.

Mesures à prendre
  Parler à un spécialiste en financement agricole
  Nous joindre

Outils
  Conseiller Agricole en Direct

Liens utiles
  Planification financière
  Services bancaires personnels

Pour en savior plus
  Infofiche sur Marge agricole intégrée RBC
  Démarrage d'une entreprise
  Expansion de l'entreprise
  Ressources pour les entreprises
 
08/23/2010 11:37:29